T’as de la chance d’aimer les moches (et autres petites phrases)

30Oct - by Hebdoblog - 0 - In Musique & Livre

T’as de la chance d’aimer les moches, ça te donne accès à  beaucoup plus de personnes.

Une phrase « titre » incroyable pour un contenu qui l’est tout autant, des perles, des perles, et encore des perles. On a tous eu droit à  quelques phrases, au boulot, dans les transports, ou entre amis, mais cette fois elles sont dans un livre!

Voilà  un petit bouquin qui vous tiendra compagnie un très long moment, et pour cause à  chaque page de nouvelles petits phrases, et pas n’importe lesquelles!

Toutes les petites phrases de ce livres, Katia Pecnik les a entendues dans la rue, en soirée, au boulot, dans le métro, un peu partout en fait!

Et c’est certainement sa curiosité de journaliste qui fait qu’elle a écouté attentivement bien des conversations pour noter ces perles au fil de l’eau.

Quand on découvre toutes ces phrases prononcées par des inconnus, des collègues, des amis, des artistes ou des chauffeurs de taxis, on se dit que la créativité et l’imagination est sans limite, l’ironie aussi évidemment car ces phrases sont exceptionnelles!

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Voici quelques EXTRAITS succulents

 » – Il sortait avec Anne Parillaud.
– Ah ? Anne Parillaud, la patronne du medef ?
– Non ça c’est Laurence Parisot. « 

 » Je suis sortie avec Paul. Et Pierre, avec qui je suis sortie aussi connaissait bien Paul. Enfin bref, je me suis tapée tous les apôtres. « 

 » On n’est pas assez âgées pour avoir la peau qui se coince dans la fermeture éclair.  »

 » Je trippais sur l’autruche de Téléchat, qui avait des seins.  »

 » Non mais franchement qu’est ce qui lui est passé par la tête. C’est la fashion week, c’est pas Halloween  »

 » J’étais effondrée, on ne m’avait jamais trompée. J’ai même été voir une numérologue, tu vois combien j’étais perturbée.  »

 » Pour moi il y a deux mystères dans la vie. Pourquoi la poussière s’amasse en monticules. Et pourquoi les chaussettes disparaissent dans la machine à  laver.  »

 » Ceux qui choisissent d’être dentistes ce n’est pas pour sauver des vies. La dent pardon mais ça ne te raccroche pas vraiment à  l’être humain.  »

 » La coke, j’ai fait un trait dessus  »

 » Il s’est mis en tête qu’il fallait être blindé de thunes pour avoir un gosse. Il y en a plusieurs en Afrique qui te diraient le contraire…  »

 » — Pour ne pas tomber amoureuse d’un mec qui puisse me rendre faible, je sors avec plusieurs, tu vois.
— Ah OK, donc en fait tu sors avec trois mecs en ce moment.
— Quatre.
— Ah OK.  »

 » Dans ce bar, ils font tout : du massage balinais, du shiatsu, de l’astrologie humaniste…C’est comme si dans un restaurant on te vendait des sushis et de la fondue savoyarde. Là  y’a un problème. Et ton Reiki, il est surgelé ?  »

 » Son père a un bar à  putes. Eh oui, ça arrive.  »

 » à‡a te va bien cette coupe mi-frange, mi-démon  »

 » Je ne sors pas avec des blacks pour retrouver le blanc dans le black  »

 » Mon ex ne peut pas garder les petits parce que c’est la fashion week, tu comprends  »

 » Je me sens l’âme d’un triangle isocèle  »

Un beau moment de détente à  chaque page, des sourires, bref un petit plaisir à  chaque phrase, chaque dialogue improbable, chaque confidence!

Voilà , tout est dit, des paroles lancées comme ça qui ont fait réagir (on l’espère) ceux qui ont entendus ces quelques mots…

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Un livre que l’on a plaisir à  feuilleter et qui est disponible depuis le 15 octobre en librairie.

L’AUTEUR

Journaliste free-lance au large panel de préoccupations, du développement durable aux modernités du monde, Katia Pecnik s’est épanchée sur le papier (L’Obs, Elle, Grazia, L’Officiel Voyage, Technikart, Mixte, Double, Schnock…), les ondes (rédactrice en chef de l’émission Global Résistance sur France 4, Ushuaïa TV…) et le web.


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